Le dimanche, il tue accidentellement un savant et se retrouve à devoir sauver le monde... avant le jeudi.
Thomas vit dans les Etats-Uniques, "une société où le bio, le bien être et le jeu exercent une dictature absolue sur les esprits" (source éditeur).
"Tout ceux qui, suicidaires potentiels ou pervers déviants, se révèlent inaptes au bonheur et refusent de saisir leur chance, continue le ministre, seront immédiatement retirés de la circulation, mis hors d'état de nuire et soignés dans les centres de Retraitement, pour leur salut personnel et dans l'intérêt général. Santé, prospérité, bien-être !" (p.49-50)
Dans cette société, protégée par un bouclier d'antimatière, tous les individus ayant atteint leur "majorité cérébrale", à 13 ans, sont contrôlés par une puce implantée dans leur cerveau. Le jeu est obligatoire et les puces, capitalisant les gains au jeu, sont recyclées en source d'énergie après la mort.
Thomas Drimm n'a rien d'un héros. Il est trop gros, son père est alcoolique, sa mère - psychologue dans un casino - lui reproche la médiocrité de sa vie.
"Elle a honte de moi parce que je suis trop gros pour mon âge. [...] les kilos sont des signes extérieurs de pauvreté, donc de malchance, et c'est mauvais pour l'image professionnelle de la mère. Lorsqu'on est bien dans sa peau, on reste mince et on a de la chance - c'est écrit dans la Constitution du pays, on l'apprend par cœur à l'école, et c'est pour ça qu'on paiera une amende quand on sera grand si on devient gros." (p.27)
Tout se complique pour lui quand le savant qu'il a tué accidentellement se réincarne dans son ours en peluche, et lui explique qu'il doit l'aider à détruire le bouclier d'antimatière censé protéger les Etats-Uniques, qui a en fait un rôle caché beaucoup moins reluisant.
Le temps est compté, car l'âme du savant ne peut se réincarner que tant que son corps n'a pas été retrouvé et qu'il n'a pas été "dépucé".
Heureusement, Thomas se révèle plein de ressources et semble avoir de mystérieux pouvoirs et des liens - qu'on ne comprend pas bien - avec Olivier Nox et Lily Noctis, les étranges dirigeants de l'entreprise qui fabrique, implante et récupère les puces cérébrales.
Rebondissement inattendu à la fin du 1er tome.
Thomas a-t-il vraiment sauvé le monde ? Ou l'a-t-il conduit à sa perte ?
Beaucoup de questions restent sans réponses...
Une lecture sympa, dont on attend avec impatience la suite ♥♥
► La bonne nouvelle est que le tome 2 vient de sortir, la mauvaise qu'il est tout aussi frustrant que le 1er... et qu'il faudra attendre au moins le 3ème tome pour éclaircir tous ces mystères.
Albin Michel en a profité pour rééditer le tome 1, avec une couverture assortie à celle du tome 2 et recentrée sur un public jeune.
Pour aller plus loin :
La présentation de l'éditeur (tome 1)
Le site officiel Thomas Drimm
Le site de l'auteur, Didier van Cauwelaert
Merci aux éditions Albin Michel pour ce livre lu dans le cadre du Prix Mauprat des romans pour adolescents (2 sur 5)
L'avis des autres membres du jury :
Celsmoon ; George ; Edelwe ; Théoma ; Agnès ; Del. G ;
(et aussi celui de Leiloona ; Yueyin ; Stéphie ; ...)
(d'autres lectures dans l'index "livres pour ados")
"C’est trop injuste ! La maman de Juliette croit qu’elle perd tous ses chouchous alors qu’ils disparaissent mystérieusement à l’école. Aidée par ses amies Marie et Aude, Juliette se lance sur les traces du voleur de chouchous. Elles lui tendent un piège et découvrent qu’il s’agit d’un drôle de petit animal à fourrure grise. Qui n’est d’ailleurs pas le seul à collectionner les chouchous ! Avec délicatesse et humour, l’auteur noue une intrigue où le fantastique s’immisce avec facétie dans l’univers quotidien de l’école."
"Dans sa famille, Jean n'a hérité d'aucun don de sorcellerie car la magie se transmet uniquement de mère en fille ! Sa mère, ses six tantes, sa grand-mère et même sa petite sœur Lisa disposent de pouvoirs extraordinaires... Mais quand un buveur de magie les fait disparaître les unes après les autres, Jean est le seul à pouvoir les sauver.Un roman divertissant et plein d’humour sur la sorcellerie, vue comme une affaire exclusive de femmes avant qu’un péril épouvantable ne rende l’intervention des hommes nécessaire et vitale. Avec cette histoire, Pierre Bottero se livre à un éloge joyeux du matriarcat, de l’originalité des femmes, et plaide pour la reconnaissance des talents de chacun."
