En cherchant des arrière-plans devant lesquels faire voler mon avion, je suis tombée sur de superbes photos des Alpes prises en avion en décembre 2010.
Et j'ai eu envie de les avoir en fond d'écran... Tant pis si la température donne l'impression que le printemps arrive, chez moi c'est encore un peu l'hiver !
Et parce que je ne peux pas vous laisser un mois sans tour Eiffel, ni moi, une vue que j'aime bien à travers le Mur pour la Paix, en bas du Champ de Mars. (photo de février 2012 - autres vues sur mon blog)
Cette semaine pour le thème LUMIERE, j'ai failli vous faire Paris "ville lumière".
Malheureusement, ou non, bien que je sois sans enfant cette semaine, je n'ai pas eu le courage de ressortir à la nuit tombée plus loin que... la tour Eiffel.
Évidemment, c'est toujours beau ! Mais on se lasse de la tour Eiffel...
f/2.5 * 0,77s * focale 14mm (éq. 28mm) * ISO-100
photo prise sans pied, appareil stabilisé sur un rebord (aucun post-traitement)
En chemin, j'ai traversé des lumières bizarres qui donnent une mine... étrange.
f/2.5 * 0,77s * focale 14mm (éq. 28mm) * ISO-100
Surtout celle-là, à la terrasse du café, sur la place du Trocadéro.
f/2.5 * 1/2s * focale 14mm (éq. 28mm) * ISO-100
A la place, j'ai encore fait des photos d'intérieur avec les lumières disponibles.
Toujours là, la lumière des écrans dans l'obscurité qui tombe.
f/2.5 * 1/60s * focale 14mm (éq. 28mm) * ISO-200
Et la lumière d'ambiance que les enfants aiment bien allumer dans leur chambre avant de se coucher (moi moins, je trouve que ça éclaire trop pour dormir). Fascinant d'observer les mouvements du magma...
J'ai sous-exposé ma photo au moment de la prise de vue pour renforcer le noir de l'arrière-plan et faire ressortir la lumière, mais aussi pour augmenter la vitesse.
(photo prise sans pied en stabilisant l'appareil sur la table)
Et, exceptionnellement, je n'y ai apporté aucune retouche, ni recadrage ni ajout de luminosité ou de contraste, la photo est "au naturel", mis à part le fait que j'ai composé un triptyque pour changer.
Au départ, c'était ma photo du jour et puis, à force de rajouter des commentaires, je me suis dit que cet article serait mieux ici. D'autant plus qu'initialement ouvert pour partager mes coups de coeur dans la bibliothèque de mes enfants, ce blog est un peu pauvre en livres finalement.
Vendredi 24 février 2012 - Avant, j'attendais que les livres sortent en poche. Maintenant, j'attends juste que les livres sortent !...
♦ A comme Association, Car nos coeurs sont hantés - Erik L'Homme.
7ème et avant-dernier tome de la série commencée avec Pierre Bottero, sorti cette semaine, acheté hier, fini hier soir par l'ado. Je ne comprends pas que je n'ai pas commencé cette série écrite par deux auteurs cultes que j'adore ^-^
"Il y a deux ans Pierre Bottero et Erik L’Homme se décidaient à écrire enfin ensemble. Il y a bientôt un an, Pierre Bottero nous quittait. Aujourd’hui Erik L’Homme lance seul l’aventure qu’ils ont initié. A comme Association c’est l’association de deux auteurs et de deux éditeurs mais une chose que vous ne savez pas, c’est qu’au moment où vous allez ouvrir l’un des deux premiers volumes, vous allez rapidement en faire partie. Rencontre."
♦ Bleu(s) de Will Argunas - Editions Des ronds dans l'O, fév. 2012
Réédition du 1er album de Will Argunas, retravaillé et enrichi d'une préface très intéressante de l'auteur et d'un épilogue de 3 pages. Coup de coeur ♥♥♥
"Nicolas ouvre les yeux sur la blouse blanche de l'infirmière. Il est à l'hôpital ! Mais pourquoi ? Il ne sait pas, il ne se souvient de rien.
Son papa est là, de l'autre côté de la vitre, qui lui sourit ! Le docteur Bleu aussi lui sourit, tout comme le décor qui est calme et bleu.
Bleu comme le gros bleu qu'il a à la tête et qui lui fait mal. Bleu comme le vague à l'âme qu'il a sans savoir pourquoi !
De retour chez lui, Nicolas va raconter avec des dessins l'accident qu'il a eu à l'école. Et pour la première fois, quelqu'un va oser parler du dragon, celui qui ressemble à Mlle Rose !"(source Des ronds dans l'O)
♦ Le journal d'Aurélie Laflamme, T5 Championne - India Desjardins
Sorti début février, c'est la miss qui n'aime pas lire qui l'a repéré et l'a lu en quelques jours, comme les 1ers tomes. L'ado en a lu quelques uns aussi, ça se lit bien apparemment. Là aussi, il faut que je commence par le tome 1...
Présentation de la série (source Lafon Jeunesse) :
"À quatorze ans, Aurélie Laflamme ne se sent à sa place nulle part. Adolescente rigolote, très maladroite et pleine d’esprit, elle a l‘impression d’avoir été oubliée sur terre par des extraterrestres après un voyage intergalactique. Depuis le décès de son père, sa mère est devenue un vrai zombie. Jusqu’au jour où elle revit soudainement (jusqu’à porter des dessous affriolants !). Cela aurait-il un lien avec Denis Beaulieu, le directeur de l’école, dont elle semble de plus en plus proche ? Quant à Kat, sa meilleure amie, l’amour lui ramollit aussi complètement le cerveau…"
♦ Le destin de l'épouvanteur, tome 8 - Joseph Delaney.
Bonne surprise, on ne l'attendait pas, il est sorti hier ^-^
Est-il besoin de présenter L'Epouvanteur ?
L'ado l'a découvert quand il était en CM1, il attend toujours avec impatience les nouveaux tomes. Suivi par son frère qui l'a découvert il y a quelques mois, et attaque le tome 5 après une lecture ininterrompue.
Il l'a même choisi comme sujet d'exposé en classe ♥
A sa grande surprise, à la question de la maîtresse en fin d'exposé "qui a envie de lire ce livre ?", presque toute la classe a levé la main !!
Nous, on a toujours aimé lire des histoires, le soir avant d'éteindre la lumière.
Même un livre ciblé pour lecteurs débutants à partir de 6 ans peut faire l'objet d'une lecture à haute voix, et être écouté dès 4-5 ans et jusqu'à au moins 10 ans.
Surtout quand c'est un livre de ma collection fétiche Cascade Arc-en-Ciel chez Rageot éditeur - aujourd'hui remplacée par la collection Petit Roman - pleine de petites histoires sympas d'une cinquantaine de pages.
Je l'ai d'ailleurs relu il y a quelques soirs pour mon benjamin, qui pourtant lit tout seul L'Epouvanteur et Tara Duncan avant de s'endormir...
Moi j'aime la manière dont Édouard, pour vaincre sa timidité, décide de devenir "Super Transparent", s'invente des épreuves et se réjouit de ses succès !
"Après cet exploit, je me suis senti plus invisible que jamais, fort et triomphant comme un roi. J'étais Transparent 1er, les autres n'étaient que des minus. Je régnais sur la cour de récré, sur la cantine. Je faisais ce que je voulais. Même la maîtresse comptait pour du beurre.
C'est alors que j'ai eu l'idée d'un autre Super Jeu : ..."
Jusqu'au jour où ...
Présentation éditeur : Édouard est
un garçon si timide qu’à l’école ses camarades ont tendance à ne pas le
voir ou même à l’oublier ! Alors il décide d’être le roi des invisibles.
Devenu Super Transparent, il s’amuse aux jeux de la main levée, du
silence et de l’effacement. Dès que la maîtresse efface un mot au
tableau, il enlève un vêtement ! Mais personne ne réagit. Après une
explication avec sa maîtresse, Édouard comprendra que tout le monde a
respecté sa pudeur et il séduira Mélanie par son audace…
Une
histoire sensible et pleine de fantaisie sur la timidité et ses
conséquences sociales. Timide dans tous ses états, Édouard parvient à
changer, grâce à son inventivité, ce trait de caractère un peu gênant en
qualité exceptionnelle. Se mettant à nu au propre et au figuré, il
réussit à affronter le regard des autres avec hardiesse ! Un récit
souriant et ludique, clin d’œil moderne aux Habits neufs de l’empereur.
Le garçon invisible
Texte de Guy Jimenes - Illustrations de Claire Delvaux
Rageot éditeur, coll. Cascade (oct. 2005) A partir de 6 ans ♥♥
(a priori épuisé, sauf d'occasion ou en bibliothèque)
Bien sûr, j'aurais pu, pour le thème VOLER, chercher un oiseau ou un avion (en vol) mais avec un zoom de 84mm, j'obtiens souvent... un point dans le ciel !
J'aurais pu partir à la recherche de machines volantes dans des musées, comme cette aile volante de Léonard de Vinci photographiée à Rome.
(photo de décembre 2009, hors délai pour le projet, dommage !!...)
Pas d'inspiration, ni de courage pour aller me promener.
En général, je préfère photographier "au naturel" mais depuis plusieurs
semaines, les thèmes du projet 52 nous poussent plutôt vers des mises en scène.
Alors j'ai commencé à chercher du côté des héros !
Superman, Buzz L'éclair, Icare, Peter Pan, ...
En souvenir des années ou la cassette passait en boucle chez nous...
Fin de la parenthèse.
J'ai cherché aussi du côté des expressions : qui vole un oeuf, vole un boeuf ;
voler de ses propres ailes ; voler dans les plumes de quelqu'un ; se brûler les ailes ;
voler au ras des pâquerettes ...
Photo n°1 - Voler au ras des pâquerettes
f/2.5 * 1/100s * focale 14mm (éq. 28mm) * ISO-200
J'avais quelques idées, pour l'oeuf et le boeuf notamment, mais il n'aurait pas fallu que j'attende le dernier moment pour essayer de les mettre en scène !
J'aurais aimé avoir nets à la fois l'avion et le décor mais j'ai eu du mal à concilier les contraintes de distance de mise au point minimale et de longueur de mon bras (qui tenait l'avion), ainsi que la nécessité d'ouvrir le diaphragme pour avoir un peu de lumière. J'aurais sans doute pu faire mieux mais j'aime bien quand même.
(les quatre dernières photos "de New-York" sont prises devant un paravent)
C'est un tel émerveillement de voir le soleil briller sur la neige que je n'ai pas résisté, quand il a (enfin) neigé à Paris dimanche dernier, à l'envie d'essayer quelques photos en contre-jour pour le 6ème thème du projet 52 : BRILLER.
Le truc, c'est qu'il n'a pas beaucoup neigé et que le soleil était trop haut, la lumière pas assez rasante pour bien faire scintiller la photo.
Suffisamment neigé quand même pour attester que les gens sont vraiment inconscients et qu'ils n'hésitent pas à avancer sur le lac gelé, alors qu'en fin de semaine dernière la glace était seulement en train de se former...
La glace qui se dévoile sous la fine couche de neige crée de jolis reflets... (presque la même photo que celle de mon fond d'écran de février, prise en janvier 2009 avec les promeneurs en plus et le soleil un peu plus bas sur l'horizon)
Mais photographier la neige, qui plus est en contre-jour, est très frustrant car les photos sont souvent grises, même en surexposant volontairement la photo et en essayant de régler manuellement la balance des blancs (voir sur "La Photo pour les Nuls" l'article :Photographier la neige).
A défaut de neige, j'ai profité du grand soleil pour tenter des photos d'une fontaine partiellement gelée. Contrairement à mon habitude, j'ai réglé mon appareil en priorité à l'ouverture (vitesse) pour figer le mouvement de la chute d'eau.
Je ne suis pas trop mécontente du résultat mais je n'ai pas réussi à éviter la patte qui vole dans la photo, celle de la statue "Taureau et Daim" de Paul Jouve (1937) exposée dans les jardins du Trocadéro...
Toujours avec la patte, je préfère cet autre essai, bien qu'il soit un peu trop sombre, parce qu'on y voit mieux le scintillement du soleil sur l'eau.
Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi
Car ta peau est douce
Comme la mousse des bois.
La petite biche est aux abois.
Dans le bois, se cache le loup,
Ouh, ouh, ouh ouh !
Mais le brave chevalier passa.
Il prit la biche dans ses bras.
La, la, la, la.
L'ado est en 1ère et passe le bac français à la fin de l'année, alors il achète les anthologies de poésie que lui conseille son professeur.
Dans 90 poèmes classiques et contemporains, j'aime la sélection de vers "qui, plus rares sans être parfaitement inconnus, ont été quelque peu oubliés".
Ainsi cette poésie de Charles d'Orléans, tout à fait de saison mais dont je n'avais jamais entendu parler.
J'avoue, je ne suis peut-être pas non plus une référence en matière de poésie...
Hiver, vous n'êtes qu'un vilain !
Été est plaisant et gentil,
En témoin de de Mai et d'Avril
Qui l'accompagnent soir et matin.
Été revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs
Par l'ordonnance de Nature.
Mais vous, Hiver, êtes trop plein
De neige, vent, pluie et grésil ;
On devrait vous bannir en exil !
Sans point flatter je parle plain :
Hiver, vous n'êtes qu'un vilain !
Rondeau 37, Ballades et Rondeaux, vers 1460
Charles d'Orléans (1394 - 1465)
De Villon à Bonnefoy, 90 poèmes classiques et contemporains, connus et méconnus, vous invitent au voyage en "bateau ivre" ou en "blanches caravelles", avec "Myrto, la jeune Tarentine", ou bien "les dames du temps jadis". De Rutebeuf à Perec, rencontrez, "l'espace d'un matin", "le hareng saur", "l'aigle du casque" ou le "héron au long bec emmanché d'un long cou".
Cette anthologie propose aux lycéens un panorama chronologique de la poésie française et aborde les différents genres et registres, ainsi que les grands courants littéraires et les principaux auteurs du programme. Le parcours pédagogique facilite l'accès aux textes et leur lecture autonome dans le cadre des exercices écrits et oraux du baccalauréat.
Malgré la perspective durable d'un temps ensoleillé mais polaire, je suis partie à la recherche d'une belle PERSPECTIVE pour le 5ème thème du projet photo 52.
Promenades sur la glace en perspective ? (promeneurs inconscients uniquement)
J'ai cherché très classiquement, des perspectives dégagées et des lignes de fuite.
Clairement, c'est du parvis du Trocadéro qu'on a la plus belle perspective sur la tour Eiffel ! (Tiens, la tour Eiffel ? Comme c'est bizarre, ça faisait longtemps...)
Sous la Tour Eiffel, on a une aussi belle perspective, sur le Champ de Mars avec le dôme de l'Ecole Militaire tout au bout, et la tour Montparnasse dans le lointain.
D'accord, on ne voit rien mais vous admirerez au passage les rayons en étoile autour du soleil, dus à la fermeture du diaphragme !!!
On continue la promenade, jusqu'au Mur pour la Paix devant l'Ecole Militaire.
Heureusement, mes parents sont plus inspirés que moi et m'ont soufflé des idées !
Une dernière photo, revenue au point de départ, juste avant la panne de batterie.
Et là, par hasard, j'ai MA photo pour le récapitulatif du thème PERSPECTIVE (sur Vivre la Photo)
Sur une idée originale, encore, de mes parents en voyant la photo !
Photo réalisée sans trucage, juste un éclaircissement des tons foncés. (totalement par hasard aussi, sans compter l'idée que je n'aurais pas eu seule)