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dimanche 12 juillet 2009

En Ardèche on élève des vers à soie

Enfin, on élevait parce que maintenant on ne trouve plus de vers à soie que dans quelques magnaneries que l'on peut visiter, comme celle de Lagorce à 5 minutes de Vallon-Pont-d'Arc...

Parmi les chenilles qui produisent de la soie pour faire leur cocon, le Bombyx Mori - aussi appelé ver à soie du mûrier - est la chenille qui produit le fil le plus beau. Ce ver ne se nourrit que de feuilles de mûrier et plus le ver en mangeait, plus le fil du cocon était long.

Aujourd'hui, l'élevage des vers à soie (ou sériciculture) est presque abandonné en France mais il était fréquent en Provence, où le mûrier pousse bien.


Il se faisait dans des constructions spéciales appelées magnaneries, du mot provencal "magnan" qui signifie ver à soie. Beaucoup de ces magnaneries ont été tranformées en musées, et présentent le cycle complet d'un élevage de vers à soie de l'oeuf au papillon.

Les oeufs ressemblent à une espèce de poivre. Mais, juste avant de fabriquer leur cocon, les vers sont devenus énormes : ils atteignent 80 fois leur taille d'origine.

► Deux sites pour en savoir plus :
http://aumessas.free.fr/versasoie.htm
L’élevage des vers à soie à Aumessas dans les Cévennes

Du Bombyx @ la soie
Un site très complet avec plusieurs pages sur le cycle de vie et l'éducation des vers à soie, l'histoire de la sériciculture, un dossier pour l'école, des idées de musée ayant pour thème la soie, etc.

► Deux livres pour aller plus loin :

"Le ver à soie" de Paul Starosta, un excellent livre accessible à partir de 4-5 ans dans la collection Patte à Patte (Milan jeunesse).

Présentation de l'éditeur:
Le ver à soie est la chenille d'un papillon de nuit : le bombyx du mûrier. A peine né, il dévore. Il mange tellement de feuilles de mûrier qu'il devient énorme. Une fois rassasié, il se construit une jolie cage avec un fil magique, la soie. Pour récupérer ce précieux fil, l'homme élève cette chenille. Et tu peux le faire aussi...


"La soie au bout des doigts , un roman historique d'Anne-Marie Desplat-Duc (éd. Livre de poche jeunesse) accessible dès le CM1 jusqu'à la 3ème pour imaginer la vie des enfants qui travaillaient dans les filatures au 19e siècle.

Ardèche, 1848. Armance et Méline ont été embauchées dans une fabrique de soie de la région. La cadette n'a que 8 ans, mais le patron a fermé les yeux. Armance, l'aînée, est une bonne ouvrière, mais elle rêve de s'instruire malgré l'opposition de son père et de son ami Elias. A l'usine, une compagne lui laisse entendre qu'elle ne connaît pas le secret de ses origines. Quelle est cette zone d'ombre dans la vie d'Armance qui soudain fait tout vaciller ?

Sur le même sujet:
Mes origines, mon pays : l'Ardèche

3 commentaires:

  1. C'est pas super joli un ver à soi quand même ! Ça me rappelle un peu les gros vers que les candidats de Koh-Lanta doivent ingurgiter le plus vite possible.
    Bonjour les références ! Je sais...

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  2. C'est même carrément moche, et le papillon est à peine mieux... Quant aux candidats de Koh-Lanta, je n'ose même pas imaginer!!!

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  3. Fascinant tout ca! J'etais loin de me douter qu'il y avait des vers a soie dans ma France natale. Cela dit, je suis d'accord avec Celinette, ce ne sont pas les plus jolis...

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